DIMINUER votre stress implique d'ANALYSER les situations à risque pour vous.

Les situations qui génèrent du stress sont différentes selon les personnes. Le stress agit à la fois sur votre psychisme et sur votre corps.

Voici quelques repères pour mieux gérer votre stress :

  • Apprendre à identifier vos facteurs de stress, vos forces et vos faiblesses lors d'une séance de  coaching professionnel, afin de mettre en oeuvre un ou plusieurs changements. Vous apprendrez  à développer vos capacités émotionnelles, relationnelles ou vos connaissances. Vous pourrez ainsi faire face au renforcement des enjeux et pressions de votre vie personnelle ou professionnelle.
  • Renforcer votre résistance physique : appliquer les règles d'une alimentation équilibrée (par exemple, régime méditerranéen), pratiquer une activité physique qui vous plaît au minimum 1h trois fois par semaine. Pratiquer la relaxation, la méditation n'est pas réservé aux "doux rêveurs",  rappelons que Lakshmi Mittal, magnat de l'acier (Arcelor Mittal) et père de famille, pratique une heure de yoga tous les jours, de 5h à 6h du matin...

Le stress est un état psychique ou physique survenant quand nous vivons une situation nécessitant des capacités qui excèdent nos ressources personnelles (émotionnelles, intellectuelles, physiques) et sociales.

Ainsi, le sentiment d’être stressé traduit l’ incapacité de gérer des événements qui nécessiteraient la mise en œuvre de moyens intellectuels, émotionnels ou physiques qui manquent à la personne « stressée ».

Le stress positif (« EUSTRESS ») est une réponse d’adaptation positive à un challenge, un défi qui s’inscrit dans le cadre des moyens émotionnels, intellectuels et énergétiques dont dispose la personne.

Le stress négatif, habituellement nommé « STRESS » est la réponse à un défi qui dépasse nos capacités à réagir (avec nos ressourcespersonnelles ou les ressources de l’environnement), la réponse inadaptée handicappe notre performance

  • Se sentir stressé est le signal d’une situation nouvelle, imprévisible, dans laquelle nous ne n’avons plus le sentiment de contrôler ce qui nous arrive.
  • Le stress fait partie de la vie. C’est une situation normale qui se présente chaque fois que nous expérimentons quelque chose de nouveau, imprévisible et hors de notre contrôle. À ce moment, tous nos sens se mettent en alerte pour que nous soyons prêts à affronter l’inconnu. Dès que l’inconnu se dissipe et que nous reprenons le contrôle, notre état de tension retombe et nous nous sentons de nouveau plus calme et plus détendu. Par contre, si la situation de stress perdure, les messagers chimiques qui accompagnent l’état de stress se mettent à produire un effet négatif sur notre corps, nos réactions émotives et même nos capacités mentales.
  • Chaque personne à un « seuil de stress » variable. Certaines personnes fragiles peuvent basculer dans la dépression (symptômes somatiques ou psychiques) du fait de changements apparemment mineurs, faute d’avoir développé à temps leur aptitude à trouver des solutions créatives pour avancer dans la vie.
  • Une certaine quantité de stress est stimulante, mais une trop forte dose est nocive, surtout si elle ne connaît pas de répit.
  • Prenez l’habitude d’évaluer votre niveau de stress régulièrement. Veillez à vous réserver au moins une journée par semaine au cours de laquelle votre niveau de stress est significativement plus bas que les autres jours.

Le stress se manifeste par la CONTRAINTE : tensions – inhibitions, jusqu’à la paralysie ou bien par la PERTE DE CONTROLE : réactions defuite ou combat lorsque cela est possible, résistance jusqu’à ce que les ressources diminuent progressivement, puis s’épuisent – c’est alors l’épuisement, le « burnout ».

– MANIFESTATIONS PSYCHOLOGIQUES
colère, anxiété, attaques de panique, crises de tétanie/spasmophilie, dépression, stress post-traumatique que l’on appelle « burnout »

– MANIFESTATIONS SOMATIQUES

  • Baisse des défenses immunitaires, augmentation des risques d’infection– maladies auto-immunes
  • Atteinte des systèmes : système cardiovasculaire (troubles du rythme cardiaque, attaques cardiaques) , système cérébral (attaques cérébrales), système gastro-intestinal (colopathie fonctionnelle, ulcères, maladies de Krohn), système végétatif et parasympathique : migraines, crampes, constrictions – cervicale, thoracique, sueurs, névralgies atypiques, troubles de la cénesthésie, troubles musculo-squelettiques, acouphènes, vertiges …
  • Certains cancers
  • Diabète
  • Obésité

– MANIFESTATIONS COMPORTEMENTALES : addictions au sport, au travail, à l’alcool, au tabac, aux médicaments et stupéfiants (toxicomanie), tentatives de suicide

  • Traditionnellement, le comportement attendu pour un homme est d’être sûr de soi, contrôlé, physiquement fort, affirmé, ambitieux, orienté résultat, avoir le travail comme priorité, être l’élément du couple qui assure l’aisance financière Le comportement attendu d’une femme est qu’elle soit préoccupée par les autres, sensible, qu’elle s’occupe des enfants et de la maison.
  • La capacité à ou l’obligation de s’éloigner de ces clichés peut constituer – ce n’est pas obligatoire, mais cela est possible – pour certain(e)s une transgression, un stress négatif, même dans nos sociétés modernes
  • On constate que le mariage est, pour les hommes, un « ascenseur social » et facilite la progression hiérarchique, tandis que pour la femme, le mariage est un « descenseur social », puisqu’il signifie le début d’une vie où les priorités deviennent souvent les responsabilités domestiques et maternelles.
  • La capacité à parler de son stress protègerait des symptômes somatiques et comportementaux, d’où la prévalence des symptômes somatiques chez les hommes, traditionnellement moins à l’aise dans l’expression de leurs émotions.
  • D’après les études menées sur le stress, les hommes qui travaillent dans des univers dominés par les femmes sont plus enclins à être violents avec leurs épouses, s’ils travaillent dans univers masculin, c’est moins fréquent…
  • Ne pas avoir de maîtrise sur son travail, son environnement, évoluer dans un environnement contraire a ses valeurs, être soumis au contrôle excessif de l’autre, recevoir des objectifs trop élevés, ne recevoir aucune marque de reconnaissance
  • Etre dans un rôle professionnel ambigu, flou, absence de définition des rôles…
  • Recevoir dans l’entreprise ce que l’on appelle des « injonctions contradictoires « (c’est-à-dire des messages qui se contredisent)

Diminution de l’implication professionnelle, envie de changer d’emploi

  • Diminution des performances
  • Repli sur soi
  • Absentéisme
  • Productivité en baisse
  • D’après un sondage de la SOFRES, le stress aurait un coût annuel de 5 milliards en France, soit 3 % du PNB